Brazier (Eugénie dite La Mère Brazier) : Eugénie Brazier, surnommée la mère Brazier, née le 12 juin 1895, à La Trancere (Ain) et morte le 2 mars 1977, à Sainte-Foy-lès-LyonIs een chef française. C’est une des « mères » emblématiques des Lyon kurken.
Première promotion de chef à obtenir trois étoiles au Michelin-gids en 1933 (deux fois trois étoiles pour ses deux restaurants de Lyon et du col de la Luère, à Pollionnay) de 1933 à 1968. Cela fait d’elle la première femme à obtenir trois étoiles au Guide Michelin en même temps que Mary Bourgeois, suivie par Marguerite Bise en 1951 et Anne-Sophie foto in 2007.
Elle est aussi le premier chef à obtenir deux fois trois étoiles, suivie par Alain Ducasse in 1997 Marc Veyrat in 2001 Thomas Keller in 2006 Joel Robuchon nl 2012 et Yannick Alleno en in 2007 2017.
Elle est inhumée, avec son fils Gaston (mort trois ans avant elle, en 1974), au cimetière du Mas Rillier, à Miribel dans l’Ain.
Biographie : Eugénie Brazier est une femme d’origine populaire, née le 12 juin 1895 à La Tranclière, à six kilomètres au sud de Bourg-en-Bresse, dans une famille de paysans bressans, originaires de Dompierre-sur-Veyle. À la mort de sa mère, à 10 ans, elle est placée dans des fermes de la région où elle garde les vaches et les cochons. Elle y apprend les bases de la cuisine de la Bresse.
À 19 ans, elle tombe enceinte d’un certain Pierre, homme marié habitant Dompierre-sur-Veyle. Elle se fait mettre à la porte par son père. Laissant son fils, Gaston, en nourrice à Dompierre, elle monte à Lyon.
Apprentissage : Au XIX siècle et au début du XXe siècle, beaucoup de restaurants de Lyon étaient tenus par des femmes, surnommées « les mères ».
Employée dans une famille bourgeoise (chez les Milliat, fabricants de pasta et clients de Moeder Fillioux), comme nourrice (donnant le lait), elle devient chargée de la cuisine lorsque la cuisinière attitrée tombe malade. En 1915, âgée de 20 ans, elle s’en fait une vocation et partie de rien, se fait embaucher à la fin de la Première Guerre mondiale chez Moeder Fillioux (73, rue Duquesne, à Lyon) où elle fait son apprentissage. Puis elle fait un passage à la Brasserie du Dragon, de Lyon, où elle se fait une solide réputation.
Restaurant Mère Brazier à Lyon : Le 19 avril 1921, Eugénie crée, avec 12 000 francs de capital, son restaurant, un lyonnais stopper typique, au numéro 12, de la rue Royale, dans le 1er arrondissement de Lyon, tout proche des quais du Rhône. Ses débuts en cuisine sont difficiles mais, grâce au bouche-à-oreille et aux éloges du grand critique gastronomique curnonsky et du Club des Cent, sa table devient vite la plus courue de Lyon.
À partir de 1928, elle prend du repos dans un chalet sans gaz ni électricité, au col de la Luère, à dix-sept kilomètres à l’ouest de Lyon, où ses clients (d’abord des amis d’un constructeur de voitures de courses, dont le chauffeur de maître n’est autre que son amoureux, ces personnes possédant toutes une voiture à l’époque) la pressent d’ouvrir un second restaurant, ce qu’elle fait en 1929. Il devient l’annexe de son restaurant lyonnais les week-ends et au retour des beaux jours. En 1941, elle fait raser le bungalow pour construire un restaurant en pierre.
En 1932 elle est récompensée de deux étoiles au Guide Michelin pour ses deux restaurants du col de la Luère et du 12, rue Royale de Lyon.
Deux fois trois étoiles au Michelin-gids et emblème de Lyon
En 1933, Eugénie Brazier fait partie de la première promotion de grand chef cuisinier à obtenir 3 étoiles au Guide Michelin, en même temps que Fernand Punt et Mary Bourgeois, et même deux fois trois étoiles pour ses deux restaurants de Lyon et du col de la Luère, exploit que seuls Alain Ducasse, Marc Veyrat, de Amerikaan Thomas Keller et Joel Robuchon égaleront en 1997, 2001, 2006 , 2012 et Yannick Alleno 2007 en 2017.
Elle devient vite l’emblème de Lyon et de la cuisine lyonnaise au niveau international. Édouard Herriot, maire de Lyon (président du Conseil, député, sénateur, ministre) dit d’elle : « Elle fait plus que moi pour la renommée de la ville. »
En 1943, à la suite de querelles avec son fils Gaston Brazier, ce dernier prend la direction du restaurant de Lyon alors qu’Eugénie poursuit au col de la Luère.
In 1946, Paul Bocuse, alors âgé de 20 ans, de retour à Lyon en héros démobilisé de la Seconde Guerre mondiale, poursuit son apprentissage chez Eugénie Brazier au col de la Luère à Pollionnay où, en plus de faire la cuisine, il entretient le moestuin, trait les koeien, fait la lessive et le repassage.
Mort et succession :
En 1968, âgée de 72 ans, Eugénie passe la main à son fils Gaston qui lui succède. Elle meurt en 1977, âgée de 81 ans.
En 1971, Jacotte Brazier, fille de Gaston Brazier et petite-fille d’Eugénie, intègre le restaurant de la rue Royale dont elle prend la direction, en 1974, à la mort de son père et assure pendant trente ans l’héritage de sa grand-mère et de son père.
En 2003, pour fêter les quatre-vingts ans du restaurant d’Eugénie Brazier, la rue la plus proche de son restaurant du 12, rue Royale est rebaptisée rue Eugénie-Brazier, par la mairie de Lyon dans le 1er arrondissement, où se trouve le cabinet du maire.
En 2004, Jacotte Brazier transmet le restaurant de sa grand-mère à ses amis Philippe Bertrand et Bob Tosh, qui conservent le nom de l’établissement La Mère Brazier, l’esprit de la maison et de sa fondatrice, et des menus traditionnels Eugénie Brazier et Jacotte Brazier, tout en modernisant l’établissement et la carte, avec le chef Yannick Decelle aux cuisines.
En octobre 2008, le chef étoilé Mathieu Viannay (meilleur ouvrier de France en 2004), reprend le restaurant de la rue Eugénie-Brazier.
Onderscheidingen:
– 1932 : deux étoiles au Guide Michelin.
– 1933 : trois étoiles au Guide Michelin.
Élèves célèbres :
- Paul Bocuse : apprentissage dès 1946.
- Bernard Paaud : apprentissage dans les années 1960.
Mets célèbres :
– Fond d’artisjok au Foie gras, quenelles Lyon, rivierkreeft Belle Aurore, terrine, gratin de macaroni, gevogelte halve rouw, wafeltje et Chabraninoff (un dessert à base de appels gekarameliseerde et uitbraken au calvados).
- Bresse pluimvee halve rouw et kleine groenten de la mère Brazier.
- cake de lever van gevogelte en konijn, façon mère Brazier.
Établissements :
Restaurant Moeder Brazier, 12, rue Royale, à Lyon.
Restaurant du col de la Luère à Pollionnay (aujourd’hui la propriété d’un industriel lyonnais).
Prix Eugénie-Brazier : Le Grand Prix Eugénie-Brazier – prix du Roman et Essai Gourmand, récompense un ouvrage de cuisine réalisé par une femme, ou dont le sujet est la cuisine des femmes. Quatre autres prix sont liés à ce dernier, le prix Eugénie-Brazier – Prix de l’Iconographie, le Prix Eugénie-Brazier – Coup de cœur du Comité de Lecture et le Prix Eugénie-Brazier – Prix Francophonie.
En 2012, les membres du jury sont Paul Bocuse, Marc Lambron (écrivain et président du Jury Brazier), Danièle Mazet-Delpeuch (cuisinière de l’Élysée 1988 à 1990), Jacotte Brazier, Koningin Sammut (chef de cuisine à La Fenière, à Lourmarin), Françoise Monnet (Le Progrès de Lyon) et Valérie Bouvart (magazine Régal).
Quelques créations célèbres de la Mère Brazier :
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